Adviens-tu, blanche, hurlante de mes mutations ?
Je te cherche en aveugle parmi les étoiles que d’autres yeux ont perçu.
Je te suis à la trace, ta trace toujours trop longue, ta mèche toujours trop courte, la Terre jamais assez grande pour que je parvienne à te perdre, jamais assez étroite, pour que j’allume tes absurdes poudres.
Tu es le trait qui fait des étoiles des constellations.
Te voir est toujours signe d’autre chose, et voir un signe toujours me rend à ta matière.
Sur ta pente où l’équilibre s’équilibre et où la déchirure se déchire.