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This is quite useless » Quand ?
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Quand ?

Extraits de l’article éponyme publié dans le recueil du Groupe de la Riponne : Gilles Deleuze, peut-être, paru en avril 2012 chez Van Dieren, Paris.

[...]

La question n’est ainsi pas de savoir si nous en aurions fini avec le jugement : il y aura du jugement tant que des êtres humains reconnaîtront au jugement une valeur en soi, plutôt que d’y comprendre un simple moment dans le devenir des forces. Le jugement transcendant, qu’il soit de vérité ou de valeur, entreprend la réalité à travers un surplomb formel. Dans la sémiologie des forces nietzschéennes, l’acte de poser la supériorité ontologique des formes sur les forces est une faiblesse, quand c’est une vertu au contraire de désirer les changements de formes dans lesquels nous mène le devenir des forces. La vertu détermine ainsi un jugement immanent comme survenance a-formelle, qui dans son affirmation constitue la possibilité pour les forces de se créer des formes par l’intercession d’un corps sans organes. Or ce n’est pas en jugeant la faiblesse comme ontologiquement inférieure qu’on parviendra à un quelconque résultat ; au contraire, il est préférable d’éviter l’insinuation de la honte, de la culpabilité et de la mauvaise conscience, afin que l’être humain, avec le sentiment de sa propre consistance, puisse naître au désir de telles créations.

[...]

La question du comment se résout donc dans une autre question : QUAND ? Quand le jugement cesse-t-il d’être un problème ? — On cherchera en vain une réponse d’ordre temporel à cette question chez Deleuze ; Nietzsche, qui était moins réservé et ne craignait pas d’apparaître comme le premier membre de sa chapelle, fixait à deux cents ans l’horizon de sa réception. Chez Deleuze la réponse ne prend pas moins des accents prophétiques, mais dans l’orbe de la fin de l’histoire, elle ne peut être qu’intensive : le jugement cesse d’être un problème lorsque le désir a atteint au « point focal où le réactif est vaincu (ressentiment et mauvaise conscience), et où le négatif fait place à l’affirmation », ce moment qui est, dans la tradition qu’il rassemble, celui du surhumain de Nietzsche, de la béatitude de Spinoza et du corps sans organes d’Artaud.

*

A la relecture de cet article écrit en 2007, j’y rencontre des morceaux de sens coagulés qui ne font pas sens entre eux, auxquels, surtout, il manque un substrat. Je biffe toute la fin du texte (après le second passage cité ci-dessus), beaucoup de bla-bla. Et je sortirai la honte de la série culpabilité-mauvaise-conscience : la honte n’existe que là où existe l’individu, or l’individu cesse d’exister là où culpabilité et mauvaise conscience prennent le dessus.