il me semble que,,,,,,
à moins d’une lueur,
d’un grain
de fièvre
dans l’or de mes pensées
je n’irai à la fin du monde qu’à la condition
d’une telle approximation de mon être
lâché : en être, par l’être, vers l’être
mais tel que je n’aurais jamais été
et tel j’accompagne l’écrit dans le geste
je pense, avant je pense, je pense après,
je suis la pensée, et l’écrit se dépose en moi,
lit de la rivière qui le propulse,,,,,, le continue,
limon seulement par la puissance du fleuve.
je peux d’autant plus laisser partir que j’accompagne