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Annika Dind 1981 (Suisse/Finlande)

Cette lutine du pays des mille lacs s’enflamme sur scène en laissant place à une danse puissante, raffinée et précise. Annika Dind se forme en tant que danseuse et chorégraphe pendant trois ans dans la prestigieuse école londonienne du Laban Centre. Dans le cadre de ses études, elle pratique la danse classique, explore les différents types de danses contemporaines (Limon, Graham, Cunningham), apprend les principes de la chorégraphie et de sa notation, de l’anatomie et de la théorie de la danse. Après avoir obtenu son diplôme (BA Honours Dance Theater), Annika Dind rentre en Suisse. Tout en poursuivant ses activités artistiques dans le milieu de la danse contemporaine, elle s’intéresse au butô comme outil d’expression spécifique. Elle s’y forme en Belgique et en Suisse-alémanique, notamment avec Susanne Daeppen et Pé Vermeersch. Pour rajouter une corde à son arc et couronner sa maîtrise du corps, Annika Dind pratique le hatha yoga qu’elle enseigne également depuis quelques années. Elle a travaillé en tant que danseuse entre autres dans les performances Blanche Neige de Catherine Baÿ (2004, Arsenic, Lausanne), How Long Brethren ? de Helen Tamiris menée par Karin Hermes-Sunke et Anne-Marie Parekh (2004, Berne et Bâle), 40 Espontaneos de Maria La Ribot (2003, 2004, Festival de la Bâtie, Genève) et dans le cadre de La Revue de Barnabé (2002-2003, Café-théâtre Barnabé, Servion).

 

Leili Yahr 1980 (Suisse/Iran/U.S.A)

Ce personnage pour le moins atypique porte une double casquette d’artiste pluridisciplinaire et d’intellectuelle engagée. Passionnée par la philosophie politique et par l’univers mythologique de la Grèce antique (Licence ès Lettres, Université de Lausanne), Leili Yahr cherche à créer des pièces questionnant en profondeur l’existence humaine et son rapport au monde. Elle se forme avec rigueur dès son plus jeune âge aux disciplines de la danse (classique, contemporaine, flamenco), de la musique (piano, chant) et du théâtre. C’est en 2002, engagée en tant que danseuse/comédienne pour le spectacle Peur de la Cie Berkana au Théâtre 2.21 à Lausanne, qu’elle découvre la danse butô. Dès lors, elle se spécialisera dans cette technique, notamment avec Carlotta Ikeda et Ko Murobushi, représentants principaux du butô en Occident. Elle a enseigné l’expression corporelle et théâtrale au sein de l’école de comédie musicale du TJP (Théâtre des Jeunes de Pully) pendant cinq ans et donne des stages de butô à l’Ecole Internationale de Genève, de Founex, ainsi qu’à des comédiens professionnels. Actuellement, elle participe à un laboratoire de recherche, en tant que comédienne, autour des textes de Heiner Müller, aux côtés du metteur en scène Gabriel Alvarez, au théâtre du Galpont à Genève. Récemment, elle a participé aux projets suivants : interprète dans Dada out of the Dust, performance poétique basée sur des textes futuristes et dadaïste, Cie le poisson rouge (2009, Luff, Casino de Mont-Benon, Lausanne), coordinatrice artistique et assistante à la mise en scène pour Scenic Adventure, une mesure sociale visant à la réinsertion de quarante jeunes par le biais d’un spectacle : Ecran Total (2009, Dock’s, Lausanne).

 

Géraldine Egel 1981 (France/Allemagne)

La singularité de cette comédienne confirmée a trait à sa formation holistique. Sa pratique d’un jeu d’acteur tant physique que théâtral lui permet de s’adapter à des genres artistiques très divers. Dès l’âge de six ans, elle s’exerce à la GRS (gymnastique rythmique et sportive) pendant près de dix ans. C’est dans le cadre d’un cours de commedia dell’arte au conservatoire d’art dramatique de Besançon qu’elle initie sa formation de comédienne durant deux ans. Elle poursuit cette voie en parachevant son éducation en Suisse au conservatoire d’art dramatique de Lausanne (SPAD) et obtient son diplôme de comédienne en 2004. Depuis, elle continue ses recherches artistiques et découvre la danse butô avec Nadine Abad en 2005. Elle a participé à de nombreux spectacles de théâtre ou de danse-théâtre jusqu’à ce jour, parmi lesquels : Case Study Houses écrit et mis en scène par Mathieu Bertholet (2008-2009, Grü, Genève et Interface, Sion), La légende dorée, Pazzi et Teruel crées par la Cie Interface(2008, Interface, Sion), Si vous le dites mis en scène par Pierre-André Gamba (2007, Festival des jeux du castrum, Yverdon), Les spores du vent écrit et mis en scène par Siu Pham (2006, Théâtre 2.21, Lausanne et le MQJ, Genève), Le grand cahier d’Agota Kristof mis en scène par Andrea Novicov (2004-2005, Théâtre de l’Usine, Genève et l’Arsenic, Lausanne).

 

Jamasp Jhabvala 1978 (Suisse/Inde/Chine)

Entre deux expériences scientifiques, cet hirsute inclassable trouve le repos dans les profondeurs de son laboratoire acoustique du Flon, dans lequel il explore les limites sonores auditives tout en laissant libre cours à ses envolées lyriques. Jamasp Jhabvala se forme avant tout en musique classique. Il commence le violon en 1985 avec Edy Gyr. En 1993, il découvre le basson au Conservatoire de la Place Neuve avec Antoinette Bahler et obtient son certificat de fin d’études terminales en 2002. De 1994 à 2001, il joue dans divers orchestres (l’Orchestre Symphonique Genevois, la Sinfonietta, l’Orchestre de la Madeleine, l’Ensemble Vocal et Instrumental de Rolle,...). Puis le savant artiste s’engage dans les bas-fonds de l’underground sonore. A partir de 2002, il fonde de nombreux ensembles expérimentaux : Exunda (rock expérimental), The Raspoutine Smoked Band (ba! lkan-core), Tertêtenfer Wilson (jazz-core), Atomic Paracelze (rock-noise), Tintenfisch Pocket Opera (lectures bruitisto-rock), et crée l’association Akouphène pour la promotion de ce genre de musique. Il développe alors un engouement pour la composition et l’interprétation d’ambiances sonores pour le théâtre, le cinéma, puis plus tard, dans le cadre de la Cie Elektra, pour la danse. Il compose et interprète notamment la musique pour la pièce de théâtre musical Les spores du vent de Siu Pham (2006, Théâtre 2.21, Lausanne et Maison de quartier de la Jonction, Genève), les courts-métrages La noix de coco et Les pieds de la baleine de Cédric Juniet (2003-2005) ou encore la pièce pour musique, décors et lumières Sortie de secours avec le collectif Paracelze (2003, Ecurie des C! ropettes, Genève).

 

Mercedes Rodriguez Arnedo 1975 (Argentine)

Mercedes Rodriguez Arnedo est issue du domaine des arts plastiques et visuels, principalement de la peinture. Elle s’investit dans de nombreux spectacles de théâtre et de danse en tant que scénographe, régisseure lumière et maquilleuse. Elle participe notamment aux projets suivants : création et régie lumière de Folle jeunesse de René Zahnd mis en scène par François Landolt (2004, Théâtre du Passage, Neuchâtel), assistante de création et régie lumière de Don Perlimplin mis en scène par Omar Porras (2004, Théâtre de la Manufacture, Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande, Lausanne), scénographe et régisseure lumière de Soie mis en scène par Fabienne Schnorf (tournée 2003-2004, Théâtre de l’Oriental, Vevey).

 

Nicolas Mayoraz ()

 

Denis Correvon ()