.....L'Alice de Lewis Carroll, féminin de l'Héliogabale d'Antonin Artaud ? Ce n'est pas le sujet... C'est ici, ou ce fut, une rencontre singulière entre plusieurs univers, à commencer par ceux de quelques lausannois férus d'expérimentations diverses. Durant l'été 2005, alice remplaça ainsi un projet plus ancien : viceversa. Le 69 resta une marque de fabrique, le signe d'un retournement, d'une révulsion ou d'une révolution du corps-sens. C'était la direction. La ligne de fuite, l'aspiration élémentaire. Sylvain, Alexis, Ricardo, Mathias, Sabrina, Pablo, Emmanuelle, Dominique... Au fil des ans et des modifications, certains s'en allèrent, d'autres arrivèrent ; les plans se sont succédés, téléscopés ; les dynamiques se sont imbriquées les unes dans les autres. Le tout forme cette joyeuse chaosmose à laquelle l'internaute peut à nouveau avoir accès, après 1 an de silence radio. L'été 2007 vit alice éclater en larmes et le miroir fondre et s'enflammer jusqu'à ce qu'il ne reste plus de nous qu'un méandre calciné, dont un joueur de flûte a su récemment rappelé la saveur serpentine à la surface de l'être. Alice se fait-elle donc archiviste ? Surtout : elle redonne à la lumière ce qui, un temps, nous fut l'occasion de devenirs-ensemble multicolores, intenses et dévorants. - MC